- 9 octobre 2016
- Envoyé par : Régis Yancovici
- Catégorie: ETF et gestion active
Natixis a publié il y a quelques jours une étude sous forme de sondage auprès des Conseillers Financiers. Les questions portaient sur la gestion passive, la façon d’appréhender les risques et les robo-advisors. Selon nous, cette est tout à fait éclairante… mais elle n’éclaire pas du bon côté.
L’article ayant vocation a susciter des réactions, n’hésitez à laisser vos commentaires sur le site.
- L’étude affirme que 84% des conseillers financiers estiment que les investisseurs ne sont pas tout à fait conscients des risques liés à la gestion indicielle.
→ notre opinion : Il semble un peu aléatoire d’insinuer que des banques centrales, des gérants actifs, des Conseillers financiers internationaux ou des institutionnels qui ont investis plus de 10.000Md$ dans les fonds indiciels ne soient pas conscients du risque qu’ils ont pris.
- 76% des CGP français pensent que ces investisseurs peuvent avoir un faux sentiment de sécurité par apport à leur placement.
→ notre opinion : Le sentiment de sécurité par rapport au placement peut provenir de la qualité l’enveloppe du placement ou du risque de marché. La transparence de l’ETF garantie la qualité du premier.
- Les conseillers sont persuadés que la gestion active superforme la gestion indicielle à plusieurs égards.
→ notre opinion : L’affirmation n’est pas corroborée par les chiffres.
- Ils craignent que l’utilisation des investissements indiciels soit liée à leur faible coût plutôt qu’à leur valeur ajoutée.
→ notre opinion : On ne demande pas de valeur ajoutée à la gestion indicielle classique mais un faible coût, ce qui est déjà beaucoup ! Si les investisseurs veulent de la valeur ajoutée, ils peuvent se tourner vers le smart-beta qui offre la possibilité de surperformer tout en conservant les bas coût des ETF. Bref, pour certains, le meilleur des deux mondes entre la gestion passive et la gestion active.
- Selon Natixis “un faible coût ne rime pas toujours avec un faible risque”.
→ notre opinion : comme le rappelle fréquemment MorningStar, « un coût élevé rime souvent avec des performances médiocres ».
- Selon la grande majorité des Conseillers, la compréhension des risques est un point crucial à prendre en compte pour un investisseur.
→ notre opinion : l’ETF étant un produit pur, il est plus aisé de mettre en oeuvre une diversification qu’avec des produits diversifiés dont on ne connait la composition une fois par mois et avec du retard.
(source : étude réalisée par Core data Research, Commandée par le centre de recherche « Durable Portfolio Construction® » de Natixis Global AM)